Zones protégées – Oiseaux
OISEAUX MIGRATEURS
Il est possible que votre propriété soit située dans le refuge d’oiseaux migrateurs de Senneville, identifié dans la loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et par le règlement sur les refuges d’oiseaux migrateurs.
Si vous prévoyez effectuer des travaux sur votre propriété, ceux-ci doivent être réalisés sans perturber, nuire ou détruire les oiseaux migrateurs et leurs nids. Les périodes cruciales sont la nidification, la reproduction et la migration. Pour ces mêmes raisons, il est interdit de laisser un chien ou un chat circuler librement dans un refuge d’oiseaux migrateurs.
Liens intéressants:
- Guide d’élaboration de pratiques de gestion bénéfiques pour la conservation des oiseaux migrateurs
- Atlas des oiseaux nicheurs
- La carte des parcelles de la région de Montréal
- Calendrier de nidification
- Les espèces observées
- Règlement sur les oiseaux migrateurs
- Règlements sur les REFUGES d’oiseaux migrateurs
Refuge d’oiseaux migrateurs de Senneville (ROM)
Saviez-vous que la pollution lumineuse pouvait affecter négativement les oiseaux?
La pollution lumineuse se définie comme une utilisation excessive ou inappropriée de la lumière artificielle, en particulier de faisceaux lumineux dirigés vers le ciel ou l’horizon
Rappelons qu’une vaste partie du territoire de Senneville est incluse dans le refuge d’oiseaux migrateurs de Senneville.
Les oiseaux sont essentiels à notre planète et aux économies locales. Les oiseaux fournissent des services écosystémiques (pollinisent, dispersent des graines et aident à combattre les insectes), servent de référence pour la santé de l’environnement, augmentent l’habitabilité et relient les personnes de tous âges et de toutes capacités au monde naturel.
Les oiseaux sont d’excellents indicateurs de l’état de l’environnement, des sentinelles de la nature. Leur étude nous permet de connaître l’état général de nos écosystèmes et de l’environnement.
Impacts
Un éclairage en hauteur, de forte intensité, de couleur froide (blanche) et orienté vers le ciel perturbe les oiseaux qui migrent la nuit : ils peuvent être désorientés, avoir de la difficulté à se prémunir contre les prédateurs et à se repérer par rapport aux étoiles. Leur voyage est donc rallongé, et ils peuvent s’épuiser ou percuter des objets comme des bâtiments. Ceci peut également les faire dévier de leur trajectoire migratoire.
La pollution lumineuse peut aussi dérégler l’horloge biologique et affecter la recherche de nourriture. Les oiseaux confondent le lever du jour avec la lumière artificielle de la ville et se mettent en action plus tôt, par exemple en se mettant à chanter en pleine nuit.
On sait maintenant que le calendrier de reproduction est affecté par la pollution lumineuse : La reproduction printanière est hâtive pour certains oiseaux, les exposant au froid et à la rareté de la nourriture.
Bonnes pratiques
- Éteindre les luminaires après les heures d’activité. Utiliser un éclairage doté d’une minuterie ou d’un capteur de mouvement pour limiter l’éclairage à sa période d’utilisation utile.
- Installer des éclairages à hauteur relativement basse. Éclairer vers le sol, de sorte que l’espace éclairé soit le plus restreint possible.
- Choisir un éclairage de faible intensité. Utiliser un éclairage LED muni d’un gradateur. En hiver, un éclairage de faible intensité permet d’éviter que la neige ne reflète trop de lumière vers le ciel. Limiter le niveau de luminosité. À titre indicatif, un niveau de luminosité de 5 lux est suffisant pour se déplacer (le nombre de lux étant le nombre de lumens / mètre2).
- Tenir compte de la température de la couleur lors du design d’installations permanentes d’éclairage. Il est préférable de programmer un éclairage de couleur chaude (de 2000 à 3000 K), du moins près des habitats. Favoriser des ampoules rouges ou ambres à l’extérieur des maisons.